L’œuvre du père Pire : « Un miracle du bord de Meuse dont les effets se sont portés jusqu’aux coins les plus reculés de la planète »
Guido van Damme, biographe de Dominique Pire
Chaque année, au mois de janvier, revient la campagne de récolte de fonds en faveur des Îles de Paix, ces communautés villageoises qui ont été créées dans les pays du Sud afin de rechercher et d’expérimenter des modèles alternatifs d’agriculture équitable et durable. Les Îles de Paix ont été créées en 1962 par le Père Dominique Pire. Quatre ans plus tôt, en 1958, ce prêtre de chez nous avait reçu le prix Nobel de la paix pour honorer son action marquante en faveur des réfugiés dans l’Europe dévastée de l’après Seconde Guerre mondiale. Sait-on à quel point le destin et l’action internationale du père Pire sont toujours restés attachés à la région mosane, depuis sa naissance en 1910 jusqu’à son décès en 1969 ?
De Dinant à Huy, l’engagement personnel du Père Pire démarre et s’épanouit en vallée mosane
Encore aujourd’hui, la mémoire du grand homme est présente et honorée à Huy, à Namur et à Dinant.
Le père Pire, dont le prénom de baptême est Georges (comme son père), est né à Dinant le 10 février 1910. Il voit le jour rue Saint-Pierre dans le faubourg de Leffe sur la rive droite de la Meuse. C’est là que le futur Prix Nobel grandira…
Découvrez l’histoire de Dominique Pire sous la plume de Gérald Vande Walle, dans le numéro 13 de la revue alluMeuse.