Le lundi des Wallonie à Namur, Bernard Van Vynckt célèbrera sa première messe en wallon sans l’abbé Paul Malherbe. Rencontre avec un homme qui, comme le curé de Saint-Jean, aime à cultiver l’amour de la langue wallonne et des « petites gens ».
« Mes parents sont flamands d’origine. Pour ma part, je suis né à Meux et c’est bien namurois. » A l’écouter, l’histoire de l’abbé Bernard Van Vynckt aurait très bien pu gagner le concours de menteries des 40 Molons. Et pourtant, pour la 3ème fois consécutive, ce curé qui a officié à Yvoir pendant 10 ans avant de retourner en terres marchoises, va participer à la messe en wallon du lundi. Mieux. Cette année, il la célèbre en solo.
Sa rencontre avec le wallon, il la doit à son voisin de Meux : Paul Gilles. Technicien à la RTB (comme on disait à l’époque), c’était une personnalité locale intéressée par l’histoire et la langue wallonne. « Quand je l’ai entendue, j’en ai apprécié la musicalité mais aussi l’humour décalé. Elle permet de dire des choses fortes sans se prendre au sérieux. » …
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