Toucher les consciences à travers l’art et la culture
C’est le défi que Jean-Yves Laffineur a décidé de relever dans les années 2000 en créant le festival Esperanzah!
L’histoire démarre lorsqu’il assiste à un concert de Manu Chao. À cette époque, de grands rassemblements contre le racisme étaient organisés partout dans le monde. Selon Jean-Yves, le racisme provient d’une peur : la peur de l’autre, la peur de l’inconnu. En observant le pouvoir rassembleur de l’artiste qui venait de donner son concert, il a l’idée de proposer des musiques provenant des quatre coins du monde pour mettre en lumière les richesses d’autres cultures.
En espérant ainsi diminuer la crainte de l’autre. En créant le festival, il souhaitait partager sa vision de la société de demain.
Une société basée sur l’ouverture et le partage.
Rassembler pour partager
« Dans les années 2000, rassembler des gens autour d’un combat était plus simple qu’aujourd’hui grâce aux mouvements collectifs. L’ère numérique avec internet a multiplié les combats et les identités. Nous vivons dans une société qui se cherche. D’un côté, il y a le consumérisme et le capitalisme. De l’autre, un mouvement révolutionnaire alternatif, plus proche de la nature et de la consommation locale mais aussi centré sur l’humain ».
Une thématique annuelle
Chaque année, le festival propose une thématique à travers son Village des possibles. S’y organisent durant le week-end des ateliers qui visent à ouvrir les consciences. Le thème de cette édition 2018 est ‘Le déclin de l’empire du Mâle’. Une quarantaine de collectifs, notamment féministes, seront présents pour déconstruire et reconstruire ensemble la question de l’égalité.
Pionniers en matière d’écologie
Traiter les déchets et respecter l’environnement sont deux missions fortes de l’événement. En se fixant des objectifs à la hausse d’année en année, le festival a, petit à petit, augmenté son nombre de déchets triés. Une équipe travaille en amont pour inviter festivaliers et partenaires à venir avec le moins de déchets possible sur le site.
Il faut savoir qu’après le ramassage des déchets, des bénévoles ouvrent toutes les poubelles sans exception, pour les trier à nouveau. Chaque déchet est décomposé à la main et envoyé dans une nouvelle zone de tri. Cette méthode est très coûteuse mais de loin bénéfique pour l’environnement (……)
Festival Esperanzah!
Les 3, 4 et 5 août
à l’abbaye de Floreffe
Pour la programmation complète
et acheter vos billets :
www.esperanzah.be
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