Chaque année, entre 20 000 et 40 000 visiteurs venus de régions limitrophes (Nord-pas-de Calais, Meuse, Lorraine, Belgique, Luxembourg…) viennent partager l’ambiance chaleureuse de cette manifestation. Si dans la Pointe des Ardennes, le 11 novembre évoque la foire aux Oignons avant même l’anniversaire de l’Armistice de la première guerre mondiale, les Givetois et habitants de la région ignorent sans doute l’origine du nom de cette manifestation d’une popularité inégalable.
Une page d’histoire avec Val d’Ardenne Tourisme :
« C’est en janvier 1617 que les archiducs Albert et Isabelle établirent une foire réservée à leurs plus lointains sujets des marches de l’Empire. Plus près de nous, des documents d’ancien régime font état de trois foires à Givet : au printemps, le jour de la Saint-Louis et le jour de la Saint-Martin. Sous la Révolution, l’administration centrale des Ardennes de l’An VI en fixa les dates au 13 brumaire, 26 floréal et 9 fructidor. 500 têtes de bétail étaient alors “exposées” sur la foire. Mais c’est depuis l’Empire que cette foire de novembre figure sous le nom de “Foire aux Oignons”, un nom qui fleure bon le terroir. Engagé dans la dure campagne de Pologne, Napoléon a trouvé quand même le temps de se pencher sur les affaires de la ville de Givet. De son quartier impérial à Posen, le 12 décembre 1806, huit jours avant son entrée à Varsovie, Napoléon promulgua un décret fixant les dates des foires à Givet, et plus particulièrement celle de la Saint-Martin devenue foire aux Oignons. Avec ces cinq cents têtes de bétail amenées de Belgique nonobstant les obstacles de la douane, la foire aux Oignons était la plus vivante et la plus active de toute une région. »
11/11www.valdardennetourisme.fr
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