Le chœur royal des Compagnons du Champeau, dirigé par Bernard Coulon, nous revient très bientôt avec l’un de ces grands concerts qui font sa réputation depuis maintenant 58 ans. L’œuvre choisie, le Requiem Allemand de Brahms, est très connue, mais elle est très rarement interprétée en concert dans la configuration proposée cette fois : il s’agit de la version dite « de Londres » écrite par le compositeur pour piano à quatre mains à la demande de son éditeur Rieter-Beidermann et publiée en 1869. La partition de piano est bien plus qu’une simple réduction d’orchestre, car confronté à de nouvelles contraintes, Brahms a repensé entièrement son oeuvre, notamment dans l’équilibre entre les voix et les instruments.
Ce Requiem « allemand », appelé également par Brahms lui-même Requiem « humain » est une œuvre puissante et vibrante mais également d’une douceur et d’une intériorité apaisantes. Cette écriture authentique pour piano (au clavier, Etienne Rappe et Noëlle Grégoire) se mariera parfaitement avec le chœur et les solistes, deux grandes voix namuroises, Amélie Renglet (soprano) et Benoît Giaux (basse).
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